Une équipe de recherche de l’UPNA (Navarre) élabore une cartographie comprenant les ressources sanitaires transfrontalières pour faciliter la prise de décisions en situation d’urgence

L’initiative s’inscrit dans le cadre de l’action 3 du réseau EGALURG, qui consiste à créer et à tester des protocoles d’assistance transfrontaliers à l’échelle individuelle et collective.

Le groupe de recherche de l’Université publique de Navarre (UPNA) Quantitative methods for Uplifting the Performance of Health Services (q-UPHS) travaille sur l’élaboration d’une cartographie qui répertorie les ressources sanitaires des régions transfrontalières de l’espace pyrénéen afin de faciliter la prise de décisions logistiques dans des situations d’urgence. Cet outil, qui a été développé dans le cadre du réseau de coopération EGALURG à travers l’organisation partenaire Navarrabiomed (Navarre), sera très utile pour organiser les dispositifs médicaux de grands événements.

La cartographie, qui comprend actuellement les ressources de Navarre et sera complétée en 2021 avec le reste des régions transfrontalières, montre la phase initiale de la collecte et de la visualisation des ressources sanitaires pour gérer des urgences sanitaires. Elle contient différentes ressources d’urgences qui sont disponibles en différentes couches : « Ambulancias_SVB » (Ambulances d’Assistance Vitale de Base), « Ambulancias_SVA » (Ambulances d’Assistance Vitale Avancée), « Hospitales », « Servicios_Urgencias » (Services d’urgences) et « PAC » (Points d’Attention Continue). Elle montre également le temps moyen d’accès de chaque commune aux ressources les plus proches dans la région en question.

« La disponibilité des ressources des régions transfrontalières permettra d’évaluer le bénéfice dans l’accès que représente le partage des ressources sanitaires. On utilisera cet outil pour évaluer la préparation et la disponibilité des différentes ressources dans chaque région d’un point de vue technique et logistique afin d’assurer une couverture adéquate et de compléter ou pallier les déficiences qui seraient détectées », explique Marta Cildoz Esquíroz, chercheuse et professeure de l’UPNA et membre du réseau EGALURG à travers Navarrabiomed.

Fermín Mallor Giménez, professeur de statistique et de recherche opérationnelle de l’UPNA, a fait partie du groupe de travail qui a conçu la cartographie : « L’important est de définir le produit avec les caractéristiques qui le rendent utile et qu’il soit facile à actualiser car les ressources sanitaires constituent une réalité très changeante ». Il insiste sur le fait que cet outil s’adresse tout particulièrement aux personnes qui doivent prendre des décisions sanitaires dans des situations d’urgence ou lors de l’organisation d’événements, même s’il peut également être utile à d’autres types de profil : « Il peut servir à titre d’information aux autorités locales de zones rurales, par exemple, pour connaître les ressources sanitaires qui existent dans la zone ».

En situations d’urgence médicale, chaque minute qui s’écoule est vitale. C’est pour cette raison que la rapidité avec laquelle les dispositifs sanitaires se rendent sur le lieu de l’urgence revêt une grande importance. L’application qu’ils développent pourrait faciliter des modifications dans la mise à disposition des unités médicales, comme l’explique Mallor : « Les personnes responsables de gérer les ressources sauront quelles sont les zones qui sont les plus démunies. Si, à un endroit donné, le temps de réponse est de 38 minutes et l’on veut implanter une politique réduisant ce temps de réponse à moins de 30 minutes, la cartographie peut vous donner une idée de l’endroit où il faudra installer une ressource supplémentaire ». Il s’agit de faciliter la prise de décisions stratégiques ou tactiques concernant des modifications qui vont perdurer, « par exemple : construire un siège d’ambulances à un endroit, acquérir de nouvelles unités mobiles ou ambulances ou ajouter un poste en intégrant davantage de professionnels », conclut Mallor.

Pour créer la carte, le groupe de recherche a utilisé des bases de données publiques. Martín Gastón Romeo, professeur d’université et chercheur du groupe qUPHS, explique qu’ils utilisent des informations géographiques en plus des données que leur transmettent les organisations partenaires : « Le gouvernement de Navarre fournit des couches d’informations accessibles et nous espérons trouver les données homologues dans d’autres régions transfrontalières afin de les introduire dans la cartographie ». En outre, ils utilisent l’application Open Street Map pour calculer les déplacements et les distances. « Nous incluons et intégrons toutes ces informations dans un instrument très complet et utile pour prendre des décisions efficaces », précise Gastón.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de l’action 3 du réseau EGALURG, dirigée par le le Centre Hospitalier de la Côte Basque (Nouvelle Aquitaine), à laquelle collaborent les autres organisations partenaires qui constituent le consortium : le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse(Occitanie), Navarrabiomed et Système des Urgences Médicales de Catalogne. L’objectif du projet est de promouvoir l’équité dans l’assistance médicale des urgences, des catastrophes et des communautés isolées des deux côtés des Pyrénées.

Systèmes de simulation et de prévision

Le q-UPHS est un groupe de recherche consolidé qui travaille en étroite collaboration avec le service navarrais de la Santé – Osasunbidea. Sa mission consiste à résoudre les problématiques liées à la logistique au sens large dans le domaine sanitaire. Impliqué dans de nombreux projets, il constitue un pilier fondamental dans la crise provoquée par la COVID-19 étant donné qu’il a élaboré des modèles de simulation pour prévoir les besoins de ressources. « Nous rédigeons depuis mars 2020 des rapports pour le Gouvernement de Navarre sur la prévision des besoins en lits, ressources hospitalières et USI », ajoute Mallor. Par ailleurs, ils effectuent le suivi de nouveaux cas afin d’essayer d’anticiper de nouvelles vagues du virus. Ils ont récemment collaboré avec le ministère de la Santé en prévoyant le nombre de lits d’USI nécessaires dans chaque région espagnole.

Au-delà de la pandémie, ils ont créé d’autres projets utiles pour optimiser le fonctionnement de la santé comme, par exemple, des systèmes pour améliorer le flux de patients aux urgences et les processus de triage, en offrant des techniques efficaces pour sélectionner les patients en assignant des ressources à chaque cas et en réduisant les temps d’attente.

Le projet EGALURG a été cofinancé à hauteur de 65 % par le Fonds européen de développement régional (FEDER), dans le cadre du Programme Interreg V–A Espagne–France–Andorre (POCTEFA 2014–2020). L’objectif du POCTEFA est de renforcer l’intégration économique et sociale de la zone transfrontalière Espagne–France–Andorre. Son aide se concentre sur le développement d’activités économiques, sociales et environnementales transfrontalières à travers la mise en œuvre de stratégies conjointes promouvant le développement territorial durable.

Le SEM promeut la création d’un répertoire transfrontalier de dispositifs médicalisés et un master spécialisé en gestion de crises sanitaires

Ces deux actions sont mises en œuvre dans le cadre du réseau EGALURG et seront diffusées dans toutes les régions impliquées au cours du troisième trimestre 2021.

Les organisations qui constituent le réseau européen de coopération transfrontalière EGALURG progressent dans leurs actions visant à améliorer l’assistance sanitaire des urgences et des catastrophes dans l’espace pyrénéen malgré la forte demande de travail provoquée par la COVID-19. Le Système des Urgences Médicales (SEM) dirige les actions 4 et 5 du projet, qui sont axées sur la création et l’essai de protocoles transfrontaliers conjoints et sur l’élaboration d’un master universitaire visant à promouvoir la formation spécialisée en gestion de la médecine des urgences et des catastrophes.

Un des principaux axes du réseau EGALURG consiste à encourager la coopération entre les régions afin que la frontière ne constitue pas un obstacle au moment d’assurer l’assistance médicale, c’est-à-dire que l’on puisse mobiliser les dispositifs sanitaires pour venir en aide à d’autres territoires transfrontaliers. Actuellement, l’équipe du SEM qui participe à EGALURG a notamment entrepris de recueillir et de catégoriser des informations sur les unités sanitaires de chaque région, ce qui permettra de mettre au point des protocoles conjoints d’action. Toutes les ressources extrahospitalières des régions impliquées seront transposées sur une cartographie créée en collaboration avec les autres organisations partenaires. 

Antoni Encinas, le gérant du SEM, donne un exemple direct des avantages que représente la possibilité de mettre à la disposition de tous les partenaires les informations et les ressources dans des protocoles communs : « Par exemple, si une catastrophe sanitaire se produisait à Puigcerdà, nous savons que plusieurs ambulances du SEM pourraient se rendre sur place en 20 minutes pour prêter assistance aux personnes qui en auraient besoin, mais nous ne connaissons pas les ressources disponibles de l’autre côté de la frontière et qui pourraient nous être d’une grande utilité pour s’occuper des victimes ».

À cet effet, il est important non seulement de connaître les moyens dont disposent les régions, mais également de surmonter les barrières administratives et juridiques tout en promouvant le travail conjoint dans le but d’assurer un déploiement effectif des dispositifs médicalisés en situations de crise.

Formation transfrontalière

En parallèle, des professionnels du SEM concilient également leur tâche d’assistance avec la participation au projet à travers la création d’un master transfrontalier pour la gestion de situations de catastrophe sanitaire, qui sera disponible à partir de 2022-2023. Cette formation possède un caractère innovant au sein de l’offre universitaire actuelle étant donné qu’elle est conçue comme un master théorique et pratique divisé en quatre modules et basé sur des cas qui reconstituent des scénarios spécifiques de crise dont la complexité augmentera au fur et à mesure que les apprenants avanceront dans leurs études.

Il faut souligner que cette formation basée sur l’acquisition de compétences vise également à attirer des professionnels occupant des postes exigeant la prise de décisions d’envergure tels que des directeurs/trices d’entreprise ou des hauts responsables de l’administration publique dont l’intervention sera indispensable au moment d’affronter une éventuelle catastrophe sanitaire. « Ce master ne s’adresse pas exclusivement au personnel sanitaire. Nous n’allons pas apprendre à intuber ou à arrêter une hémorragie ; nous allons fournir les outils et les connaissances nécessaires pour intervenir de la manière la plus efficace dans différentes situations de crise afin d’offrir la meilleure assistance médicale possible », explique le Dr Jorge Morales, professionnel du SEM. C’est ainsi qu’on proposera deux modalités : une formation complète et une formation modulaire qui permettra aux apprenants de suivre les modules de façon indépendante en fonction de leurs intérêts.

Ce master au caractère transfrontalier sera dispensé par l’Université de Barcelone et l’Université Paul Sabatier de Toulouse, et sera proposé sous deux modalités : une formation complète ou une formation modulaire selon les intérêts spécifiques des apprenants.  Le cursus complet aura une durée de deux ans divisés en quatre semestres académiques. L’enseignement sera assuré par des professionnels experts en gestion de crises.  La programmation complète du master sera publiée au premier semestre 2022.

Quatre organisations impliquées

Le consortium EGALURG se constitue de quatre organisations : le Centre Universitaire Hospitalier de Toulouse (Toulouse), le centre de recherche biomédicale Navarrabiomed (Pampelune – Iruña), le Centre Hospitalier de la Côte Basque et le SEM, organisme public qui opère dans toute la Catalogne pour prêter assistance en cas d’urgences préhospitalières. Le SEM possède son siège central à Hospitalet de Llobregat (province de Barcelone) et deux sièges complémentaires à Reus et Barcelone.

Le projet a été cofinancé à hauteur de 65 % par le Fonds européen de développement régional (FEDER), dans le cadre du Programme Interreg V–A Espagne–France–Andorre (POCTEFA 2014–2020). L’objectif du POCTEFA est de renforcer l’intégration économique et sociale de la zone transfrontalière Espagne–France–Andorre. Son aide se concentre sur le développement d’activités économiques, sociales et environnementales transfrontalières à travers la mise en œuvre de stratégies conjointes promouvant le développement territorial durable.

L’unité mobile d’urgences retourne à Toulouse après être passée par la Navarre pour renforcer la campagne de vaccination contre la COVID-19

Dans les mois à venir, elle parcourra des territoires difficiles d’accès en Haute-Garonne pour administrer des doses contre le coronavirus avant de se rendre à Andorre.

L’Unité Mobile Polyvalente Europe Occitanie (UMPEO) retourne au Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse après avoir parcouru la Navarre pendant un mois et demi pour renforcer la campagne de vaccination contre la COVID-19. Cette action de coopération a été menée dans le cadre du réseau transfrontalier EGALURG qui, à son tour, a permis la construction de cette installation innovante.

La remise de l’UMPEO s’est produite hier, le 25 février, au Centre Hospitalier de la Côte Basque. Des membres du SAMU 31 du CHUT et une équipe du Service navarrais de la Santé – Osasunbidea et de Navarrabiomed se sont rendus chez l’organisation partenaire de Bayonne où ils ont échangé des impressions sur le passage de l’unité par la Navarre et sur l’utilisation qui en a été faite. Pendant cette rencontre, au cours de laquelle les mesures sanitaires en vigueur ont été respectées, tous les professionnels se sont montrés satisfaits et reconnaissants de la collaboration entre les différentes régions.

À son retour en Occitanie, le CHUT affectera l’infrastructure dans un premier temps à la même tâche, c’est-à-dire la vaccination contre le SARS-CoV-2. Les connaissances acquises par le personnel de Navarre lors des différents déploiements aideront le centre toulousain à ajuster certains mécanismes et à optimiser l’utilisation de l’unité mobile. Il est prévu que cette infrastructure se déplace à Andorre à la mi-avril.

Tomás Belzunegui, le directeur scientifique du projet EGALURG au Navarrabiomed, dresse un bilan positif de l’utilisation qui a été faite de l’installation en Navarre et de la coopération qui l’a rendue possible. Il a manifesté sa reconnaissance à travers son compte sur les réseaux sociaux :

« C’est un véritable plaisir de partager des expériences avec nos collègues des SAMU 64A de Bayonne et 31 de Toulouse. Eskerrik asko denengandik ».

Plus de 750 immunisations

Les équipes sanitaires de Navarre, constituées de membres du personnel d’infirmerie, de techniciens d’urgences du Service navarrais de la Santé – Osasunbidea (SNS-O), de pompiers bénévoles, du DYA et de la Croix Rouge, ont immunisé plus de 750 personnes dans l’UMPEO selon les données fournies par Aitor Erice, le technicien d’urgences sanitaires du SNS-O qui a assumé la responsabilité de la gestion de l’infrastructure.

Pendant les mois de janvier et février, l’installation s’est déplacée dans différentes communes de la région afin de dériver la distribution de vaccins hors des centres de santé et de faciliter l’accès des personnes dépendantes et des habitants des zones rurales. L’objectif de cette mesure était d’éviter les agglomérations dans les consultations et les risques de contagion qui y sont associés.

Les dispositifs ont bénéficié de la collaboration de bénévoles d’organisations sanitaires de Navarre chargées de transporter les personnes âgées invalides à l’endroit où se trouvait l’unité. Celle-ci a été installée dans quatre communes différentes (Oronoz-Mugaire, Estella, Sangüesa et Peralta), deux fois dans chacune, afin d’administrer les deux doses du vaccin Pfizer. L’opération a également requis une organisation et une logistique minutieuses pour administrer les vaccins dans les délais prévus : « Aucune dose n’a été gaspillée, nous avons tout prévu. S’il y avait une dose de vaccin en trop, ce qui est rarement arrivé, nous avions un plan B et même un plan C pour l’administrer », indique Erice.

Pour pouvoir utiliser l’unité mobile des urgences, une équipe de Navarre a reçu une formation au CHUT afin de connaître son déploiement et son utilisation :

Le projet a été cofinancé à hauteur de 65 % par le Fonds européen de développement régional (FEDER), dans le cadre du Programme Interreg V–A Espagne–France–Andorre (POCTEFA 2014–2020). L’objectif du POCTEFA est de renforcer l’intégration économique et sociale de la zone transfrontalière Espagne–France–Andorre. Son aide se concentre sur le développement d’activités économiques, sociales et environnementales transfrontalières à travers la mise en œuvre de stratégies conjointes promouvant le développement territorial durable.


EGALURG facilite la construction et le déploiement de l’UMPEO, une installation innovante pour les soins d’urgences dans les régions transpyrénéennes

L’Unité Mobile Polyvalente Europe Occitanie est une installation conçue par le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse (CHUT) et financée grâce au projet EGALURG dans le cadre de l’action Innovation, Recherche et Développement Technologique. Cette infrastructure offre nombreuses options dans les soins d’urgence, comme des boxes de soins intensifs ou cabines de vaccination contre la COVID-19. Cegelec Défense est l’entreprise qui s’est chargée de sa construction.

EGALURG est un réseau européen de coopération qui vise à améliorer les soins médicaux en urgences et catastrophes dans les deux côtés des Pyrénées. Les partenaires sont le CHUT (Occitanie), Navarrabiomed (Navarre), le Centre Hospitalier de la Côte Basque (Nouvelle Aquitaine) et le Système d’Urgence Médicale (Catalogne).

Le projet a été cofinancé à hauteur de 65 % par le Fonds européen de développement régional (FEDER), dans le cadre du Programme Interreg V–A Espagne–France–Andorre (POCTEFA 2014–2020). L’objectif du POCTEFA est de renforcer l’intégration économique et sociale de la zone transfrontalière Espagne–France–Andorre. Son aide se concentre sur le développement d’activités économiques, sociales et environnementales transfrontalières à travers la mise en œuvre de stratégies conjointes promouvant le développement territorial durable.

Une unité mobile d’urgences parcourra différentes communes de Navarre durant les prochaines semaines afin de renforcer la vaccination contre la COVID-19

Des professionnels de la sous-direction des Urgences du Service navarrais de Santé – Osasunbidea (SNS-O) et des bénévoles du corps des pompiers, du Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse et de Navarrabiomed ont participé aujourd’hui à l’installation de cette infrastructure dans le Refena, dans le cadre du réseau européen EGALURG

L’unité mobile UMPEO (Unité Mobile Polyvalente Europe Occitanie) construite par le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse (CHUT) dans le cadre du réseau de coopération transfrontalière EGALURG, une initiative européenne visant à améliorer l’assistance sanitaire des urgences et des catastrophes dans l’espace pyrénéen, a été installé ce midi dans le parking du Refena de Pampelune.

La Navarre reçoit cette unité sanitaire dans le cadre de la stratégie de vaccination afin d’administrer les doses contre la COVID-19. Des professionnels de la direction d’Attention primaire du Service navarrais de Santé – Osasunbidea (SNS-O) et de Navarrabiomed coordonneront le déplacement de l’installation dans différentes communes de Navarre pendant les mois de janvier et février.

Cette infrastructure sera affectée au soutien de la vaccination de personnes dépendantes, de travailleurs médico-sociaux, de services d’attention à domicile et de professionnels d’attention primaire dans des zones de base de santé rurales. Concrètement, l’unité mobile se déplacera à partir du Refena vers les communes suivantes : Altsasu / Alsasua-Etxarri, Irurtzun, Oronoz-Mugaire, Sangüesa / Zangoza, Carcastillo, Peralta / Azkoyen, Lodosa, Los Arcos, Estella / Lizarra… Dans chaque commune, l’unité mobile constituera un centre de vaccination de référence afin d’éviter l’assistance aux centres de santé ou les rassemblements dans ces derniers, de sorte à éviter les risques de contagion et à donner une plus grande agilité au processus de vaccination.

Diego Reyero Díez, le responsable de la Section des Urgences et du Transport d’Attention primaire, a précisé à cette occasion que le camion allait réaliser la vaccination contre la COVID-19 dans des conditions optimales : « L’unité mobile d’urgences compte des espaces séparés, ce qui garantit un plus grand confort et une meilleure flexibilité pendant la vaccination ».

Dans ce sens, Kiko Betelu Corcuera, sous-directeur des Urgences et directeur technique de l’Attention à l’Urgence vitale de Navarre, a insisté sur le fait que l’équipement mobile peut également servir à donner de la visibilité à la vaccination et à sensibiliser la population sur l’importance d’atteindre ce qu’on appelle l’immunité collective. « L’augmentation de la population immunisée marquera un tournant dans la pandémie tout comme la rapidité avec laquelle nous l’obtiendrons », affirme Betelu.

Une infrastructure innovante en Europe

Pour pouvoir utiliser l’unité mobile – UMPEO (Unité Mobile Polyvalente Europe Occitanie), une équipe de professionnels de la sous-direction des Urgences du SNS-O et de Navarrabiomed s’est déplacée les lundi et mardi 11 et 12 janvier à Toulouse pour suivre une formation technique sur le déploiement et la manipulation de l’installation donnée par le CHUT, l’organisation qui dirige le projet EGALURG et qui s’est chargée de la construction de cette unité sanitaire mobile.

Comme l’explique Anna Ribera Cano, médecin d’urgences du SAMU 31 de Toulouse et membre du projet EGALURG, « c’est une unité mobile unique en Europe du fait de sa rapidité de déploiement car elle nécessite

de 20 à 45 minutes pour être opérationnelle. En tant que dépendance auxiliaire d’un hôpital, cette unité est prête à prendre en charge un total de 18 patients ».

L’installation a été conçue de sorte à installer dans des cabines d’unité de soins intensifs 8 patients en urgence absolue et 10 en urgence relative, dans cinq pièces tout à fait équipées. Elle couvre un espace maximum de 66 m² et a une longueur de 12 mètres. Bien qu’elle ait été conçue au départ pour être utilisée dans la zone transfrontalière lors de grands événements de masse ou en réponse à des urgences ou à des catastrophes, on a accéléré sa construction et on l’a adaptée pour faire face à la pandémie actuelle.

Tomás Belzunegui Otano, le directeur scientifique du projet EGALURG, a également participé à cet acte et a ajouté : « Bien que la pandémie actuelle ait compliqué la mise en œuvre du projet EGALURG, les institutions impliquées ont continué de travailler ensemble dans toutes les actions prévues. Le fait d’avoir réussi à amener l’hôpital mobile en Navarre met en évidence le bénéfice direct de la coopération entre régions transfrontalières ».

Auparavant, l’hôpital mobile avait été installé dans des territoires isolés de la Haute-Garonne pour réaliser un dépistage massif par PCR et à Bayonne en renfort du service des urgences du Centre Hospitalier de la Côte Basque (CHCB) qui avait été débordé suite à la pandémie. Il est prévu que cet hôpital sera utilisé dans les mois à venir, outre par la Navarre, par le Service des Urgences Médicales de Catalogne (SEM) et par le Service aragonais de Santé.

Réseau de coopération EGALURG

Le consortium d’EGALURG est dirigé par le CHUT et bénéficie de la participation, en plus de Navarrabiomed, du CHCB et du SEM en qualité de partenaires. Ce réseau européen a commencé ses activités en 2019 et sera opérationnel pendant une durée totale de 30 mois.

Ses objectifs comprennent l’harmonisation des protocoles afin d’assurer une utilisation plus efficace des moyens sanitaires. La mise au point d’outils innovants est une des clefs du projet qui se reflète dans l’hôpital mobile ou dans une plate-forme qui simulera des situations d’urgence et qui servira à former le personnel sanitaire dans ces circonstances, tâche qui est assurée par Navarrabiomed.

Le projet a été cofinancé à hauteur de 65 % par le Fonds européen de développement régional (FEDER), dans le cadre du Programme Interreg V–A Espagne–France–Andorre (POCTEFA 2014–2020). L’objectif du POCTEFA est de renforcer l’intégration économique et sociale de la zone transfrontalière Espagne–France–Andorre. Son aide se concentre sur le développement d’activités économiques, sociales et environnementales transfrontalières à travers la mise en œuvre de stratégies conjointes promouvant le développement territorial durable.

EGALURG améliore l’assistance sanitaire des urgences dans l’espace pyrénéen grâce à des infrastructures innovantes et de nouvelles propositions de formation

Lors de leur troisième session de travail, les partenaires ont exposé leurs avancées parmi lesquelles il faut souligner l’hôpital mobile utilisé pour lutter contre la COVID-19

Le réseau transfrontalier de coopération européenne EGALURG, qui cherche à promouvoir l’amélioration de l’assistance sanitaire des urgences et des catastrophes des deux côtés des Pyrénées, a tenu le 10 décembre dernier sa troisième réunion de partenariat par visioconférence. On a présenté, pendant cette réunion, les progrès réalisés dans les actions des quatre institutions partenaires : le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse (CHUT), Navarrabiomed, le Centre Hospitalier de la Côte Basque (CHCB) et le Système des Urgences Médicales (SEM).

Il faut souligner, parmi les résultats obtenus à ce jour, l’hôpital mobile créé par le CHUT, qui est utilisé pour lutter contre la COVID-19. En septembre et octobre, cet hôpital a parcouru des territoires isolés de la Haute-Garonne afin de réaliser un dépistage massif par PCR. Il se trouve actuellement à Bayonne et sert de renfort au service des urgences du CHCB qui a été débordé par la pandémie. Il est prévu que l’hôpital sillonne les autres territoires des institutions partenaires au cours des prochains mois.

C’est ainsi que l’hôpital mobile se rendra en janvier en Navarre afin de soutenir la campagne de vaccination contre le coronavirus que le gouvernement de Navarre lancera au début de l’année. Le CHUT cédera ensuite l’hôpital à la Catalogne. Cette infrastructure constitue une réponse à l’action de recherche, de développement et d’innovation technologique du projet, qui vise à concevoir et à développer des outils devant permettre de mieux réagir face à une situation d’urgence ou de catastrophe.

En parallèle, le CHCB et Navarrabiomed travaillent à la création d’une cartographie interactive qui répertorie tous les dispositifs sanitaires des régions du versant pyrénéen. Par ailleurs, les institutions souhaitent également analyser le déploiement sanitaire que les organisateurs réalisent lors de grands événements. À cet effet, après avoir réalisé une analyse exhaustive des événements de masse en Europe, le CHCB a créé un questionnaire qui a été envoyé aux responsables. L’analyse des réponses permettra d’élaborer une proposition de procédures communes et de directives internationales.

Formation transfrontalière

Un des principaux axes du projet est la création d’un master visant à promouvoir la formation spécialisée de professionnels dans des situations d’urgence et de catastrophe, activité qui est dirigée par le SEM. Structurées sur deux années en mode semi-présentiel et ayant un caractère transfrontalier et interuniversitaire, ces études sont destinées non seulement au personnel sanitaire, mais également à d’autres agents impliqués dans ce type de situations tels que le personnel de communication et de logistique. Le master comprendra quatre modules qui aborderont des situations de crise spécifiques auxquelles les étudiant(e)s devront faire face. Avec le travail de fin de master, ces études compteront un total de 65 crédits. Ce master sera dispensé à partir de l’année universitaire 2021/2022.

De son côté, Navarrabiomed a conçu une plate-forme de simulation des urgences qui pourra s’intégrer à des activités d’enseignement, aussi bien du master que d’autres formations dans des universités des régions des partenaires.

Les institutions bénéficiaires mettent tout en œuvre pour mener à bien le projet malgré la COVID-19 et en contournant les difficultés occasionnées par la pandémie. En effet, bon nombre des participant(e)s doivent compatibiliser leur travail avec des responsabilités sanitaires dans les services d’urgences qui sont affectés de façon significative par le coronavirus. Elles se montrent néanmoins optimistes et ont bon espoir de pouvoir de se retrouver lors de la prochaine réunion de partenariat qui, si la situation le permet, aura lieu en juin 2021 à Barcelone.

Le budget total de la mise en œuvre du projet EGALURG s’élève à 2.343.192 euros et le projet a été cofinancé à hauteur de 65% par le Fonds européen de développement régional (FEDER) dans le cadre du Programme Interreg V-A Espagne-France-Andorre (POCTEFA 2014-2020). L’objectif du POCTEFA est de renforcer l’intégration économique et sociale de l’espace frontalier Espagne-France-Andorre. Son aide est concentrée sur le développement d’activités économiques, sociales et environnementales transfrontalières par le biais de stratégies conjointes qui favorisent le développement durable du territoire.

Mesures mises à jour contre la COVID-19 dans l’Eurorégion

L’infographie actualisée des mesures devant la COVID-19 de l’Eurorégion contient des données comparatives des trois régions sur des questions telles que mobilité du travail, régime d’ouverture d’hôtellerie et restauration, éducation et situation scolaire, commerce, utilisation des transports publics et autres considérations sociosanitaires.

Les mesures de la Navarre sont entrées en vigueur le 26 novembre, et celles de la Nouvelle-Aquitaine le 28.

Vía https://www.euroregion-naen.eu/es/

L’hôpital mobile construit dans le cadre du projet EGALURG s’installe à Bayonne pour renforcer le service des urgences affecte par la covid-19

L’infrastructure, unique en Europe, se caractérise par son déploiement rapide en 45 minutes et sa capacité à soigner 18 patientes

Le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse (CHUT) a cédé l’hôpital mobile construit dans le projet de coopération européenne EGALURG au Centre Hospitalier de Bayonne (CHCB), dans le but de renforcer les services des urgences qui ont été débordés par la covid-19. Pour son installation, ils ont beneficié de l’aide d’une équipe du SAMU 31 du CHUT.

Cet hôpital de campagne est pionnier en Europe en raison de la rapidité du déploiement, car il peut être opérationnel en 20 minutes. Il occupe une superficie maximale de 66 m² et a une longueur de 12 mètres. Il dispose de cinq cellules entièrement équipées, que peuvent accueillir un total de 18 patients, plus les professionnels de la santé. En outre, l’hôpital est préparé pour faire face à toutes les conditions météorologiques défavorables. Au départ, il a été conçu pour être utilisé à l’intérieur de la zone transfrontalière lors de grands événements avec afflux massif de personnes ou en réponse à des urgences ou des catastrophes.

L’infrastructure est entièrement autonome. Elle dispose de toutes les installations et de tous les matériels nécessaires pour fournir une assistance sanitaire adéquate en situation de crise : 12 postes mobiles sanitaires, 16 seringues électriques, 8 sthéthoscopes, 2 aspirateurs, 8 respirateurs, 20 bouteilles d’oxygène, 18 civières et un appareil à ultrasons. Tout cela permet d’accueillir 8 patients en état d’urgence absolue et 10 autres en urgence relative.

L’hôpital a parcouru pendant trois semaines en septembre des territoires isolés de la Haute-Garonne pour soumettre leurs habitants à des PCR dans le but d’assurer un traçage plus exhaustif des foyers de contagion. La période d’essai a permis d’ajuster et d’améliorer les aspects du déploiement de l’hôpital. Il a ensuite été cédé au partenaire bayonnais pour atténuer les effets du coronavirus sur les services d’urgence du CHCB. Dans les prochains mois, se déplacera également dans les autres territoires partenaires, c’est-à-dire, en Navarre et en Catalogne.

Équité dans l’accès aux services des urgences

Le réseau européen centre ses efforts sur la promotion de l’équité dans l’assistance sanitaire en situations d’urgence et de catastrophe des deux côtés des Pyrénées. L’infrastructure mobile créée par le CHUT répond à l’action 6 du plan de travail du projet, qui est centrée sur la conception et le développement d’outils innovants, pour agir de façon efficace dans les situations requises et pour assurer un meilleur service à la population des  versants espagnols et français des Pyrénées.

Le budget total de la mise en œuvre du projet EGALURG s’élève à 2.343.192 euros et le projet a été cofinancé à hauteur de 65% par le Fonds européen de développement régional (FEDER) dans le cadre du Programme Interreg V-A Espagne-France-Andorre (POCTEFA 2014-2020). L’objectif du POCTEFA est de renforcer l’intégration économique et sociale de l’espace frontalier Espagne-France-Andorre. Son aide est concentrée sur le développement d’activités économiques, sociales et environnementales transfrontalières par le biais de stratégies conjointes qui favorisent le développement durable du territoire.

EGALURG participe à la lutte contre la COVID-19 en organisant un dépistage massif par PCR dans les régions de Haute-Garonne

Le « covid tour » a été mis en œuvre grâce à l’hôpital de campagne construit par le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse en collaboration avec la préfecture de Haute-Garonne.

L’hôpital de campagne, construit par le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse dans le cadre du projet EGALURG, a parcouru en septembre des régions isolées de Haute-Garonne pour soumettre leurs habitants à des PCR dans le but d’assurer un traçage massif de la COVID-19 et d’éviter sa propagation. L’initiative, qui porte le nom de « covid tour », a été réalisée conjointement par le CHUT et la préfecture de Haute-Garonne.

Le réseau européen centre ses efforts sur la promotion de l’équité dans l’assistance sanitaire en situations d’urgence et de catastrophe des deux côtés des Pyrénées. L’infrastructure mobile créée par le CHUT répond à l’action 6 du plan de travail du projet, qui est centrée sur la conception et le développement d’outils innovants, pour agir de façon efficace dans les situations requises et pour assurer un meilleur service à la population. Par ailleurs, l’hôpital mobile a également été déployé pour la formation de professionnels sanitaires.

Le budget total pour réaliser EGALURG s’élève à 2.343.192 euros et le projet a été cofinancé à hauteur de 65% par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) dans le cadre du Programme Interreg V-A Espagne-France-Andorre (POCTEFA 2014-2020). L’objectif du POCTEFA est de renforcer l’intégration économique et sociale de l’espace frontalier Espagne-France-Andorre. Son aide est concentrée sur le développement d’activités économiques, sociales et environnementales transfrontalières par le biais de stratégies conjointes qui favorisent le développement durable du territoire.

La Navarre participe à un réseau européen cherchant à améliorer l’assistance médicale des urgences et des catastrophes dans les Pyrénées

Les professionnels du Service navarrais de la Santé – Osasunbidea (SNS-O), qui se sont dédiés en exclusivité ces dernières semaines à l’attention sanitaire causée par la maladie COVID-19, reprennent l’activité du projet EGALURG à travers une rencontre virtuelle organisée par Navarrabiomed.

La Navarre a organisé hier une première rencontre (par visioconférence) du réseau de coopération transfrontalière EGALURG, qui vise à garantir l’accès et l’assistance sanitaire dans des situations d’urgence et de catastrophe sur un pied d’égalité, dans toutes les régions du versant pyrénéen de France, d’Andorre et d’Espagne.

Les professionnels des urgences du SNS-O travailleront en coordination avec des experts d’Occitanie, de Nouvelle Aquitaine et de Catalogne. Le centre de recherche Navarrabiomed, membre du réseau EGALURG, a facilité la connexion entre ces professionnels.

Le réseau EGALURG est dirigé par le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse et compte, en plus de Navarrabiomed, d’autres partenaires comme le Centre Hospitalier de la Côte Basque et le Système des Urgences Médicales de Catalogne. Le réseau, qui s’inscrit dans le cadre du Programme européen Interreg V-A Espagne-France-Andorre (POCTEFA 2014-2020), a commencé officiellement ses activités en novembre de l’année dernière et a une durée totale de 30 mois. Deux réunions de partenariat ont déjà été tenues à ce jour : la première a eu lieu le 19 décembre 2019 à Toulouse et la seconde (télématique) s’est déroulée hier conformément au règlement du plan national de désescalade.

Le consortium EGALURG travaillera à l’amélioration de l’assistance médicale dans tout l’espace pyrénéen en évitant que la frontière ne constitue un obstacle au niveau juridique et/ou administratif et en promouvant la coopération sanitaire interrégionale. Cette initiative accorde une attention particulière à la couverture qui est fournie aux populations géographiquement isolées et aux personnes en situation d’urgence ou de catastrophe.

Pour obtenir cette amélioration assistancielle, EGALURG cherchera dans les mois à venir à uniformiser les protocoles d’attention aux patients afin d’anticiper et de gérer les dispositifs médicaux nécessaires. Il développera également des outils innovants pour améliorer l’efficacité de l’attention sanitaire en veillant à ce que les différents systèmes et la diversité linguistique ne constituent aucun obstacle. Dans ce sens, on créera dans chaque pays, à l’aide d’une plate-forme informatique commune, des registres fondés sur des données épidémiologiques qui permettront l’évaluation et la recherche.

EGALURG en Navarre

Le groupe de travail de Navarre développera et implantera une base de données qui comprendra les caractéristiques liées aux traumatismes graves et un répertoire opérationnel des ressources transfrontalières communes. En outre, il coordonnera l’activité de communication du réseau en développant différentes activités et en coordonnant tous les agents des régions impliquées.

Compte tenu de la situation actuelle provoquée par la COVID-19, EGALURG a reporté plusieurs événements et formations présentielles qui doivent permettre une meilleure collaboration entre professionnels. L’équipe a bon espoir que ces événements de simulation et ces séjours puissent être organisés l’année prochaine. « La simulation est essentielle pour que le personnel sanitaire puisse s’entraîner dans des espaces et dans un contexte semblable aux situations d’urgence et/ou de catastrophe. Nous espérons pouvoir reprogrammer les actions prévues et organiser en 2021 des rencontres dans lesquelles nous pourrons mettre en commun des protocoles et des bonnes pratiques », explique la gestionnaire du projet en Navarre, Arantxa Ibarrola Segura.

Le budget total pour réaliser EGALURG s’élève à 2.343.192 euros et le projet a été cofinancé à hauteur de 65% par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) dans le cadre du Programme Interreg V-A Espagne-France-Andorre (POCTEFA 2014-2020). L’objectif du POCTEFA est de renforcer l’intégration économique et sociale de l’espace frontalier Espagne-France-Andorre. Son aide est concentrée sur le développement d’activités économiques, sociales et environnementales transfrontalières par le biais de stratégies conjointes qui favorisent le développement durable du territoire.